Une ville, un quai, du passage... Des poubelles, du carton, du temps, aller acheter de la peinture, se lever et faire.
Des pastels et des formes. Donner un autre sens et une autre présence à ce qui dérageait, en quelque chose qui vibre autrement et qui transforme un tas sur le sol. Une porte, une zone, un univers qui sonne autrement, vers lequel les yeux se penchent différemment... Ils regardent et éloignent le dégoût, l'enfant sourit.
Lignes rouges, énergie donnée, énergie perdue, énergie latente en quête d'un nouveau processus créatif. L'existence sans cesse d'un témoignage du flux qui nous entoure. La vie, Par le passage de l'humain, puis sans l'humain.
Augmenter l'énergie vibratoire de notre quotidien streetart. Le citoyen passe à travers les lignes dans notre espace.
Préparation au pastel, puis dessin au crayon peinture "POSCA", participation bombe spray.
(Toute première expérience artistique d'une réalisation animale "Poisson" sur un mur)
Reconstruire dans la déchirure, créer un lien, l'espace libéré par la déchirure laisse place au vide, un vide telle une page vierge pour de nouvelles lignes à écrire. Tout espace est propice à donner suite à, ou permettre la naissance de...
Telles des ondes les lignes portent en elles une énergie suffisante qui transmettent un sentiment, une impression, une empreinte,
une résonnance.
Je continu à utiliser l'énergie de la rue en abordant la matière papier collée et sur-collée des affiches concerts et autres événements culturels et sociaux. Technique mixte, du pastel à la peinture sur des formats d'environ 2m/1.50m. Travail autour du trait et des relations extra et intra individuelles.
Happening de 14h00 durant les journées européennes du patrimoine, le samedi 16 et dimanche 17 septembre 2017
Exposition "ACORPS", peinture en live, photo, danse, voltige à Villemur sur Tarn dans une ancienne usine construite par G.Eiffel
Lorsque l'objet convoité, désiré, utile, nécessaire, n'a plus sa place à nos côtés, il redevient une forme, un amas, un volume, lié à ses semblables, petits ou gros ou encore grands, résistants ou non, il redevient cette image simple que nous apprenions enfant à glisser dans des orifices, triangle, rond, carré. Notre environnement est un ensemble de formes, auxquelles nous donnons des utilités pour vivre en société. Des surfaces, des architectures miniatures dans une architecture urbaine, sociétale colossale. Des objets créés, réfléchis, "designés", acceptés puis rejetés, ici des "encombrants". Des lignes organisées en arêtes, en boîtes, en mini chaises (jouets), en vêtements, autant de "choses" devenues ordures indésirables, pourtant existantes par leur présence matérielle, visuelle. Pourtant bien que visibles, elles ne sont plus qu'un tas . On pourrait marcher dessus ou non, ce sont des coins, des angles, des plates formes, des excroissances, des blocs aux horizons chaotiques, dévoilant des cavités et autres superpositions aux équilibres multiples. Mes lignes peintes, sont le retour à l'architecture de la vie sur terre à nos yeux, à mes yeux. La structure originelle de tout système produit par la vie et l'humain implique une base de lignes que ce soit par son moment d'existence ou-bien son "squelette" sa structure végétale concernant les êtres vivants, ou encore des armatures, charpentes et autres jonctions, toutes agencées les unes les autres, imbriquées, voisines, isolées pour composer ce monde. Je cherche à dissimuler le tout en un, vers ce que l'on nomme souvent la "Matrice", une déconstruction de notre monde au monde lui même tel qu'il s'impose. En commençant par la chaîne d'ADN, cette ligne si intrigante et universelle comme les liaisons d'atomes...